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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 22:07
Je me revois il y a quelques années, mon fiston me tenant la main droite, ma fillette la main gauche, tous deux cumulant moins de 20 ans sur notre bonne vieille terre. A quelques dizaines de mêtres du sol, une vague rambarde autour bien trop basse à mon goût, la grande roue s'était arrétée pour nous vanter les mérites de la vue. Moi, je sommais mes enfants de se rapprocher, alors qu'eux, les dents toutes brillantes, s'amusaient de m'ausculter en train de me recroqueviller.

J'ai toujours eu le vertige.

Or, avant-hier dimanche, j'ai réussi à faire 4 voies d'escalade dans les collines, dont l'une m'a permis de m'élever à plus de 25 mêtres - tout ce vide sous mes pieds, et juste une petite corde pour assurer la montée, et me tenir à la descente !

A bien y regarder, il y a quelques éléments qui m'ont permis de jeter suffisamment de ma terreur au panier, pour  accomplir ce qui est une vraie fierté.

1 - J'ai envie de me débarrasser de cette peur. Sans cette envie, pas de combat possible, et donc aucune victoire sur soi-même envisageable.

2 - J'ai procédé par étapes : visitant de temps en temps la boite à prises pour accompagner les enfants, j'ai finalement opté pour un trimestre de cours. Je m'y rends donc 2 ou 3 fois par mois.

3 - J'ai fini par faire confiance au
moniteur qui tentait chaque fois de m'attirer en falaise. Repérant qu'il ne se posait pas en "gros bras" mais privilégiait la douce montée en régime et la sécurité, j'ai accepté la proposition de dimanche dernier pour une escapade d'escalades au dessus de Toulon.

4 - J'ai clairement expliqué mes limites au moniteur, qui a mutliplié les petits gestes pour me rassurer, tout en mettant à chaque fois la barre un peu plus haut. Comment se débarrasser de ses peurs anciennes si on les exprime pas à quelqu'un de confiance qui les prend au sérieux ?

A chacun ses peurs et ses limites (j'en ai d'autres...). Mais quelle conquête personnelle de mettre à terre ces empêcheuses de vivre heureux. Encore faut-il tenter et s'engager dans son propre labyrinthe à son rythme (relire qui m'a piqué mon fromage - voir à droite dans la colonne de mes bouquins)...

NB : merci Matthieu
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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 13:15
A lire à cette adresse : Le curé, les pompiers et Dieu...

Signaux faibles ou petits cailloux blancs (clin d'oeil familial)...

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 13:44
Au milieu des années 1990, j'ai embauché un chef de projet très tonique. A force d'argumentation, il finit par me persuader que "Windows 95, c'est comme le Macintosh". A l'époque, j'étais le seul de tout le département commercial/marketing à résister au PC. Je n'embêtais personne, j'étais totalement autonome et jamais planté. Je baissai finalement la garde et basculai sur Windows 95. Rapidement, je fis le constat que ce système d'exploitation ne valait pas celui du Mac de 1985 ! Mais le doigt dans l'engrenage, je ne pus m'échapper.

En 2002, je quittai le monde du salariat pour lancer mon propre business d'artisan consultant. Et, à mon corps défendant, je conservai Windows, influencé par un certain entourage me développant avec force les incompatibilités dont j'allais souffrir avec mes clients si je quittais le giron Microsoft, et patati et patata.

Début 2006, j'abandonnai mon Palm chéri, car je cherchais l'outil qui habilement intégrerait la fonction téléphone aux fonctions d'agenda et de carnet d'adresses. Mon choix se porta sur un Qtek qui emporta la palme grâce à une intégration physique très réussie. Pas de clavier, juste un écran tactile, une taille et un poids optimum, mais un système d'exploitation Microsoft, très contestable sur sa gestion de fichier. Je m'enfermais donc encore.

A l'été 2006, je décidais de changer de PC pour en acheter un super léger, objectif : 1,5kg. Quand on doit se déplacer, le kilo en moins au bras est très appréciable, et dans le TGV, il faut un petit écran pour travailler correctement dans un siège de 2nde classe. Nostalgique, j'interrogeai Apple et fus très déçu par mes démarches successives : pas de portable super léger (à l'époque), des réponses faibles sur mes questions de récupération de fichiers, de compatibilité avec le Qtek, etc... J'optais donc de nouveau pour un PC avec XP, tout en continuant de surveiller les portes de sortie à Microsoft.

Pourquoi sortir me direz-vous ? Plusieurs raisons à cela :

- je n'ai jamais aimé les produits Microsoft que je trouve trop foisonnants et donc peu cohérents;
- même si la stabilité des produits Microsoft s'est améliorée, cela fait 25 ans que des millions de gens cotisent à des produits chers, avec un système de redevance  proprement scandaleux s'appuyant sur un abus de position dominante;
- l'obscurantisme de l'organisation des systèmes Microsoft condamnent le pauvre utilisateur à faire régulièrement appel à des professionnels ou des bricoleurs malins, qui, même s'ils n'en comprennent pas le fonctionnement général, trouvent les trucs et astuces pour
temporairement débugger le machin;
- je suspecte le grand leader de l'informatique d'avoir étouffé de nombreuses initiatives innovantes grâce à une puissance financière sans équivalent (pétrole excepté) dans l'histoire de l'industrie.

Bref, depuis quelques semaines, je bascule peu à peu vers openoffice, et je viens de passer 3 jours à me bagarrer pour abandonner outlook.

Pour openoffice, le travail est psychologiquement laborieux car il faut se défaire d'habitudes et rechercher des fonctionnalités que j'utilisais par réflexe dans un autre environnement. Mais finalement, on finit par s'y retrouver, openoffice peut donc remplacer Word, Excel, PowerPoint, Access. J'échange mes fichiers avec mes clients soit avec acrobat ou en travail collaboratif avec Google Documents et Tableurs (voir mon article à ce sujet).

La bagarre contre outlook a été pénible. Je surveillais depuis longtemps la possibilité d'associer un agenda à Thunderbird, et surtout d'avoir un utilitaire qui permette la synchronisation avec mon Qtek. Tout cela m'est apparu dans mes recherches de ces derniers jours. Thunderbird est donc l'outil open source (donc gratuit) qui va sérieusement concurrencer Outlook, puisque l'extension lightning y intègre un agenda, certes encore rustique mais plein de promesses. Avec Birdie Sync, j'ai aussi trouvé pour 20€, l'outil de synchro pour Thunderbird agenda, adresses et courriels avec mon Qtek.

Il reste Windows donc. C'est la dernière étape. Je l'entreprendrai dans quelque temps. Le basculement vers Linux est inéluctable, et j'aurai ainsi gagné une nouvelle bataille vers la liberté : sortir du tout Microsoft, solidifier mon autonomie, et vaincre une autre de mes peurs.
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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 00:00

Lors d'une animation, un manager me racontait cet anecdote, qui nous est arrivée à tous au boulot : "Jimmy vient me voir 5 à 10 fois dans la matinée pour me demander ceci ou cela. Et je n'arrive pas à bosser plus de 10 minutes sans être interrompu."


Pour lire la suite cliquez ici


Un certain nombre d'articles de ce blog migrent vers le site http://je-suis-manager.com/ qui a pour vocation de professionnaliser et moderniser la proposition. Merci de votre compréhension.

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 15:52
Plusieurs semaines que j'essaie de le joindre... rien à faire, il ne répond ni à mes messages téléphoniques ni à mes courriels. Or, à chaque fois qu'on a discuté, il semblait très motivé pour continuer nos échanges et pour qu'on bosse ensemble.

J'ai 2 options en tête : soit je l'accuse de tous les maux de la terre en l'affublant de tous les noms d'oiseaux que j'ai à mon répertoire... soit je change de tactique. Réfléchissons : pourquoi n'arrive
-je pas à le joindre ? Refuse-t-il de me parler ou est-il vraiment débordé ? Est-il vraiment intéressé à bosser avec moi ou me fait-il des non-réponses diplomatiques ?

Incapable de comprendre une réponse qui ne m'est pas clairement donnée et qui se prête à des interprétations différentes, j'opte dons pour le changement de tactique. Habituellement, je fais mes appels téléphoniques en fin de matinée ou dans l'après-midi. Affaire de métabolisme personnel et d'habitude de travail.

Je tente autre chose : je l'appelle à 8h15 le matin. 2 fois de suite, je tombe directement sur lui, très chaleureux et content de m'entendre. Son ton ne parait pas "diplomatiquement correct", il est sincèrement désolé de n'avoir pas avancé sur "mon dossier" - preuve supplémentaire s'il en est... qu'il a besoin de mes services en matière d'optimisation du temps :-)...

Dans nos échanges successifs, j'adopte désormais l'encerclement : appel tôt le matin ou envoi de courriel associé à un sms et/ou un chat en forme de clin d'oeil sur skype. Nous finirons par faire affaire, j'en suis sûr, et ma démarche commerciale se sera enrichie d'un nouvel atout...
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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 15:00
Je teste et utilise des outils collaboratifs depuis plus de 6 ans. Je n'avais encore jamais mis la main sur un outil aussi facile d'utilisation et intuitif que "Documents et Tableurs" de chez Google. Je n'ai pas d'actions Google (et je le regrette amèrement), pourtant force est de reconnaître les atouts extraordinaires de ce nouvel outil que je me suis approprié depuis 1 mois...

Jetez un oeil à cette adresse et revenez lire mon article...

Un tableur en 2 lignes, bof qu'y a-t-il de nouveau ?

La nouveauté est spectaculaire de simplicité : je peux désormais créer des documents et tableurs dans l'environnement Google, ou en chargeant des feuilles présentes dans mon ordinateur (au format OpenOffice ou Microsoft), et les partager en lecture ou en lecture/modification avec les personnes que j'ai choisies. Et tout cela se fait de manière intuitive et conforme à mon environnement de travail habituel. Le travail collaboratif se simplifie et s'enrichit instantanément. Depuis 1 mois, je crée et partage donc des documents avec des clients ou partenaires, stupéfaits de l'efficacité de l'outil.

Questions dans la salle ?
"La sécurité, la sécurité, la sécurité !"

Je l'attendais, il y a toujours l'angoisse de la sécurité des données. Ma position la-dessus est très simple :

a - Google n'a aucun intérêt à se faire prendre en défaut sur la sécurité des données qu'il héberge (ce n'est jamais bon pour la réputation et le business - cela dit, il faut que les "politiques" continuent de s'assurer que les informations stockées ne passent pas en de mauvaises mains);
b - Toute donnée informatisée est susceptible d'être piratée (vous posez-vous la question de la sécurité des réseaux par lesquels transitent vos courriels ?);
c - je ne suis ni un terroriste, ni ne manipule des données sensibles (si tel était le cas, j'éviterais tous les moyens de communication moderne, et me contenterais d'en rester aux échanges oraux, de préférence au 12ème sous-sol des catacombes, et à l'intérieur d'une cage de Faraday - on n'est jamais trop prudent);
d - les bénéfices du travail collaboratif comparés aux risques de piratage sont incomparables;
e - ma/votre compétence ne réside dans les données que vous archivez ici ou là (et qui deviennent obsolète à une vitesse supersonique), mais dans ma/vos capacités d'innovation, d'animation, d'analyse, de dynamisme, i tutti quanti.

Bref, bienvenue à Google Documents et Tableurs dans une boite à outils de travail collaboratifs. Allez vite tester et donnez moi votre avis...
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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 10:07
Juste comme ça en passant...

Cliquer ici.
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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 00:00
Vous avez reçu un courriel (mail) qui vous met en cause, vous faites quoi ?
- Vous répondez en vous justifiant --> réponse 1
- Vous mettez en copie votre boss pour vous protéger --> réponse 2
- Vous entrez en dépression --> réponse 3
- Vous mettez le plus d'interlocuteurs possible en copie pour dénoncer à quel point tout cela est injuste --> réponse 4

Les réponses multiples sont possibles...


L'écrit stigmatise le problème, lui donne un caractère "juridique". L'excès d'utilisation du courriel fait oublier l'essentiel: la résolution des différents se trouve dans l'échange oral. A l'oral, on négocie. A l'écrit, on confirme les accords.

Bref, vous êtes mis en cause par courriel. Pourquoi ne pas inviter "l'agresseur" à prendre un café, discuter au téléphone, aller déjeuner ? Il est alors temps de chercher une solution ensemble, et de la publier une fois l'accord trouvé ce qui fera rudement monter votre côte auprès de votre boss, et de toutes les personnes interpellée en copie de "l'agression" initiale.

Plus facile à dire qu'à faire ? Sans aucun doute, mais la multiplication des courriels polémiques est un poison contreproductif, alors que votre retenue et la recherche de solution négociée fait grandir votre réputation de professionnalisme. Et vous avez les moyens d'agir.

On est responsable du nombre de courriels qu'on reçoit ! En particulier, en ne rentrant pas dans le jeu de la polémique.


20 courriels reçus par jour maximum, possible or impossible ?


Pour aller plus loin, téléchargez les 7 bonnes pratiques d'utilisation de la messagerie...


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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 18:33
Il y a 2 ans, il travaillait pour une grosse boite - disons 50.000 personnes. Mal employé, encombré de procédures, il se décourageait, ne trouvant de l'énergie que chez ses clients, satisfaits au plus haut point de ses services. Imaginez un collaborateur brillant sur le plan professionnel, besognant avec qualité comme tant de silencieux qui font bien leur job, mais sont peu intéressés par la chose politique.

Nous discutions de loin en loin, peut-être nos échanges l'encouragèrent-ils à démissionner...

Très peu de temps plus tard, il était embauché dans une scintillante étoile américaine à taille humaine - disons 1000 employés. Il participa immédiatement à un colloque de formation à Boston. De sa promo d'une quinzaine de personnes - de tous horizons (Europe, Amérique, Asie) - il sortit premier lors des tests de fin de stage. La pêche totale...

C'était trop beau... 6 mois plus tard, un monstre de l'industrie - disons 300.000 employés - faisait irruption et rachetait la petite étoile. Le baratin lénifiant et les promesses allaient bon train lors de l'acquisition, une année entière de tranquillité était promise à la petite étoile. L'année passa, notre héros continuait de travailler, redécouvrant les affres de la politique interne d'un géant mondial, davantage préocuppé à gérer ses luttes intestines qu'à tout autre priorité - servir intelligemment les clients par exemple. L'année finit, et comme promis, la petite étoile fut dissoute dans l'acide du monstre.

Notre héros, lui, n'avait pas "poissonné" pour se placer dans l'organisation. Il se récupéra donc un nouveau chef, "gentil" selon son expression, qui s'empressa de lui demander de participer à des projets d'envergures équivalentes à ce qu'il faisait 15 ans auparavant...

En ce moment, nous échangeons 2 ou 3 fois par semaine sur son projet et son cv. Vous ne connaitriez pas une petite étoile ?
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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 14:33
"Un beau schéma en dit plus qu'un long discours" a dit le prophète, je vous laisse donc apprécier celui-là - valable aussi bien en entreprise que pour ce qui concerne l'éducation des enfants...
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Depuis 2004, je partage des expériences, anecdotes, outils de management : optimiser son temps, manager son équipe, manager son chef, diriger un projet, travailler en intelligence collective. Je propose une démarche inspirée de la vie professionnelle et de la vie au sens large. J'espère que vous y trouvez de l'inspiration pour devenir le manager que vous rêvez d'avoir. Bonnes lectures...

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